Editorial

Luc Dutour



Pourquoi l’homme moderne n’aurait-il pas droit à un site qui lui soit utile en toutes circonstances ?
De là l’idée de ces « Archives de l’Impossible » rédigées à l’intention de l’homme moderne. Un rassemblement de faits, pittoresques et cartésiens, qui n’a pas d’autre prétention que de rendre service au Français de qualité. Cela, à une époque où l’évolution profonde des idées et des mœurs a bouleversé les valeurs occidentales.
Faisant appel à quantité de données jusqu’ici éparses, de consultations malaisées, ou réservées à une élite, Les Archives de l’impossible s’adressent aux hommes de tous âges et de toutes conditions, pour leur procurer aide, mais aussi détente cultivée. Madame pourra aussi y trouver son bonheur.

Comment utiliser les Archives ?

Que ce soit lors d’une réception officielle, d’un dîner familial ou à d’autres occasions, plaisantes ou pas, l’homme moderne est appelé à tenir conversation. Or c’est là tout un art. Il est soumis à certains règles, basées sur le savoir-vivre.

1) Savoir parler.

— Faisons en sorte qu’une conversation ne fasse pas cas exagéré de soi. Éludons les « Moi je ». Parlons distinctement et pas trop vite, en usant d’un vocabulaire choisi, sur un ton mesuré.
— Ne cherchons pas à épuiser un sujet. Un propos général est, sans conteste, des plus divertissants. Pour ce faire, il convient d’appliquer notre curiosité sur toutes sortes de thèmes, et non uniquement sur ceux qui constituent notre « dada ».
— Au besoin, entraînons-nous, dans l’intimité du foyer, à nous exprimer devant nos proches. Ils sont des juges affectueux, mais sans concession. Car qui aime bien…
Enfin, avant de nous rendre à une invitation, réfléchissons à deux ou trois sujets que nous pourrions soumettre à nos interlocuteurs.

2) L’art de l’écoute.
L’écoute est aussi un acte d’importance. Avec la parole, il forme cette discipline exigeante que l’on nomme « conversation ». Souvenons-nous qu’il n’est pas meilleur moyen de nous faire estimer et écouter des autres qu’à les écouter eux-mêmes.
— Ne nous montrons pas impatient que notre interlocuteur se taise.
— Évitons les remarques acerbes, ou les soupirs exaspérés.
— C’est une marque de politesse, lorsque votre interlocuteur a cessé de parler, de ne pas répondre immédiatement mais de marquer quelques secondes de silence, pour bien montrer que vous appréciez - et méditez - ce qui vient d’être dit.

Vous êtes maintenant prêt à parcourir les archives !

Luc Dutour
Ecrivain
Parrain de « La France avance ».
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